Fourth Wing - Rebecca Yarros (2024)

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J'ai hésité. J'ai eu tellement de déception avec les romans qui ont trop la hype que je me méfie maintenant. Mais quand deux amies en qui j'ai toute confiance me disent que ça a été un coup de coeur, forcément, je suis intriguée. Très intriguée. Alors, j'ai fini par craquer et me lancer dans l'aventure Fourth Wing. Et je ne suis pas certaine de finir indemne à la fin des cinq tomes prévus !

Je ne suis pas passée très loin du coup de coeur, mais il y a plusieurs choses que je n'ai pas apprécié... Et je vais commencer par ça. Premier point : la vulgarité et le style trop familier à certains moments. Je n'ai rien contre une insulte ou un gros mot de temps en temps, mais ici, il y avait beaucoup trop de "putain" et de "bite". de quoi casser l'ambiance à certains moments, ils ne sont d'ailleurs d'aucune utilité la plupart du temps, et cela rajeunit drastiquement les personnages. Ce qui nous conduit à mon deuxième point ! J'ai eu l'impression d'avoir des héros de seize / dix-sept ans sous les yeux alors qu'ils ont entre vingt et vingt-trois ans. Quand on commence à comprendre l'univers, on se dit que ce manque de maturité est tout de même un peu en contradiction avec la violence globale de leurs vies. Ce n'est pas dérangeant sur le long terme, mais ce décalage était parfois vraiment étrange. Troisième et dernier point : la violence. J'ai trouvé à certains qu'il y avait un acharnement envers les personnages. Déjà que leurs existences n'est pas facile, mais en plus on fait en sorte qu'ils soient constamment entourés par la mort, sans compter les affrontements et les "jeux" qu'on leur impose (tous souvent très létaux). le bisounours en moi avait parfois envie d'un peu de répit...

Mis à part cela, j'ai passé un excellent moment. Il a fallu attendre un tiers du roman pour que je rentre vraiment dedans (je ne suis pas une grande fan des romans avec entraînements... oups), mais ensuite quand tout se met en place, qu'un groupe solide se construit autour de Violet et que l'on entre dans le vif du sujet, ma lecture est devenue addictive. C'est l'arrivée des dragons qui a vraiment changé la donne pour moi. J'ai été fasciné par la relation et la dynamique qui se met en place entre les dragons et leurs dragonniers. Quelque chose de fusionnel et létal en même temps. Et comment ne pas tomber sous le charme de Tairn et d'Ardana. Franchement, chaque interaction avec Violet était un pur plaisir, et j'ai hâte que cette relation grandisse au fil des tomes. Si l'entraînement est au coeur de la quasi-totalité de Fourth Wing, on voit aussi se dessiner le futur de nos héros et donc leur entrée dans la guerre qui les oppose depuis des générations à leurs voisins. Comme je le disais, l'univers est violent et chaque élément le montre. L'école, mais aussi le passé avec la rébellion, les combats toujours présents, cette sensation que les personnages doivent toujours être sur leur qui-vive. On finit par si habituer comme nos héros et cela devient une part prenante de l'histoire. Et quand on sent que quelque chose est sur le point de basculer, on se dit que l'on n'est pas au bout de nos peines...

Avec un tel univers, il fut normal pour moi de m'attacher autant aux héros. J'avais besoin de cet ancrage en quelque sorte pour passer outre la vie quotidienne avec la mort. Violet est intéressante car elle a l'étoffe d'une héroïne mais son corps lui fait défaut. Pour elle, c'est un combat de tous les jours, et j'ai trouvé que c'était original. Même si pas mal de petites choses font qu'elle devient une super héroïne gâtée par le destin, tous les à-côtés font que cela donne un bon équilibre. Xaden a de quoi charmer au premier regard. le pari est réussi dans le genre beau ténébreux. Mais même s'il y a un peu de stéréotype en lui, là encore, il n'est pas que cela. Plus on apprend à le connaître, plus on se rend compte qu'il est plus que ce qu'il n'y parait. Rhiannon, Liam (mon chouchou absolu), Sawyer, Ridoc, Imogen... des compagnons d'infortune, des personnages secondaires réussis à souhait, des alliés parfois improbables mais que l'on a envie de voir évoluer et grandir autour de Violet. Vous le savez, pour moi, ils sont un atout majeur dans un récit, et là, l'auteure a tout bon. Je suis par contre moins fan des choix de Rebecca Yarros envers Dain. Je pense qu'il y avait moyen de le rendre moins détestable, plus en nuances car au final, personnellement, j'avais très envie qu'il dégage...

Quant à la fin... épique, il n'y a pas d'autres mots, même si certains choix m'ont semblé... pas faciles, mais prévisibles si je puis dire. Il n'empêche que le combat est à couper le souffle et que toutes les révélations que l'on découvre sont autant glaçantes que palpitantes. Je suis passée des larmes à la disparition d'un personnage, à un cri de victoire quand une de mes suppositions s'est révélée exacte. Une vraie montagne russe ! Qui me laisse maintenant pantoise car juin est décidément très loin et que le troisième tome n'est même pas encore sorti aux US... Je vous l'ai dit, cette saga aura ma peau, mais comme tout bon lecteur un peu sadique, j'ai hâte !

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- Est ce que comme moi vous avez tous entendu parler de ce livre un nombre incalculable de fois ?
- Oui !!
C'est bien ce qui le semblait. L'histoire a fait furie et une série est déjà en cours puisqu'Amazon a acheté les droits.

Mais ce qui fait toute la qualité de ce livre, c'est les personnages travaillés, la qualité d'écriture, son démarquage par rapport aux autres récits de fantasy, son rythme, bref beaucoup de points positifs.

On a vraiment l'impression que l'autrice s'est pleinement investie dans ce livre. Que tout est vraiment contrôlé, choisi avec soin pour le rendre meilleur.

D'abord l'histoire, comme je l'ai déjà dit ci dessus se démarque par ses particularités, on n'oublie presque que c'est une idée déjà vu et c'est ce qui fait toute la différence.

Violet voulait devenir scribe et la voilà à passer l'épreuve pour être Cavalière, merci maman. Un Quadrant qui ne regorge que de morts chaque année. Pour son corps fragile, ce n'est pas la meilleure chose et pourtant elle survit.

On s'attache énormément au personnage de Violet, très recherché, construit. Violet, c'est une personne qui ne se laisse pas abattre malgré ses faiblesses, qui est généreuse et sympathique. Et qui surtout ne se la joue pas badass, à devenir énervante. Mais j'avais parfois du mal à me rappeler qu'elle avait 20 ans et non 17.

Xaden a tout du brun ténébreux mais comment ne pas l'aimer ? Il a un passé dur, ce qui le rend plus profond.

Le côté romance avec une certaine personne est prévisible mais tout de même agréable, et l'histoire ne devient pas centrée dessus.

Les personnages secondaires sont géniaux et utiles. de Rhiannon à Liam ❤️ à passer par Jack 💀, tous ont un intérêt dans le récit et aide à avancer dans sa progression.

On ne sort pas beaucoup de l'Académie donc on ne sait pas grand-chose de l'univers à part ce qui récitait Violet pour se concentrer.

La rythme est intense et je crois que pour mon une fois j'aurai aimé plus de pauses, on enchaine tout très rapidement. Là pour le coup on ne peut pas dire que c'est mou.

Je ne sais pas pourquoi mais le titre "Fourth wing" (quatrième aile) me semble extrêmement bien choisi et merveilleux. Allez pas chercher, je suis bizzarre.

La fin a été ce qui me fera lire la suite. Au départ je n'avais pas vraiment d'attentes donc c'était un livre comme un autre, mais la fin l'a fait passer à un palier au dessus.

Au final, moi qui ne suis pas vraiment fan de dragons, j'ai beaucoup aimé, tout est quasiment parfait, plus on repense à ce roman après la lecture on se rend compte à quel point il est puissant. Hâte de découvrir le tome 2, comme il nombre incalculable de monde je pense 😅.
Un cavalier sans dragon est mort. Un dragon sans cavalier est une tragédie.

Le roman recèle quelque chose d'incroyable, je n'arrive cependant toujours pas à mettre le doigt dessus.

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C'est ma première incursion dans la romantasy, ce genre célébré depuis quelques temps sur les réseaux sociaux et qui se définit comme un mix entre la new romance et la fantasy.

Cette combinaison n'est pas chose nouvelle comme en témoigne la célèbre saga Twilight et par extension le genre de même de la bit-lit qui ancrait la romance dans un écrin de fantastique ou de merveilleux gothique.
En tant qu'amateur de fantasy, il était de temps de faire un petit pas timide dans ce genre très apprécié et quoi de mieux pour commencer que la hype du moment : Fourth Wing de Rebecca Yarros.

Si vous êtes déjà amateur (ou surtout amatrice) de romantasy, vous n'aurez aucune difficulté à apprécier ce titre (même si heureusem*nt je vois des avis un peu plus nuancés parmis les fans du genre !) par contre, j'aurais du mal à le conseiller à un lecteur avide de fantasy pure beaucoup plus fournie comme le seigneur des anneaux, L'assassin Royal ou encore le génial Cycle de Syffe.

Pour moi , Fourth Wing est un mauvais rendez-vous même si on peut relever ici et la un peu de potentiel épique, histoire de nous mettre l'eau à la bouche pour une suite...

Mon premier problème, qui n'a rien à voir avec le genre , c'est vraiment l'écriture dénuée de style et la traduction sans imagination qui vous met un nombre incalculable de "putains" dans les répliques , histoire peut-petre d'accentuer la force de caractère d'une héroine lisse comme c'est pas possible...
Les personnages sont archétypaux entre une héroine qui tombe en pamoison devant le cliché du beau brun ténébreux et qui est freiné dans la séduction par le meilleur ami relou et surprotecteur. Violet , en raison de son apparente fragilité physique, aurait pu être un personnage beaucoup plus sympa , beaucoup plus travaillé mais elle se mure un peu trop vite en reine du bal ultra-badass, et encore une fois , ce ne sont pas les dialogues tout en "putain , qu'il est sexy" qui vont lui redonner du coeur.
Les interactions entre les futurs dragonniers relèvent parfois du zéro, un degrés de nullité qu'on peut aisément retrouver dans des téléfilms pour ados. Mais c'est parfois drôle comme quand on entend les héros échanger sur leurs flirts et la baise de la veille alors qu'ils sont en pleine situation de crises ce qui m'emmène au second problème : l'autrice n'arrive pas à gérer les enjeux de l'intrigue et la tension dramatique.

C'est simple, on ne se croirait pas dans un monde en guerre. La quasi-totalité de l'intrigue se déroule dans une petite academie où va se former des futurs dragonniers. Les morts s'enchainent, mais c'est tellement automatique que cela en devient presque drôle. le pire, c'est que certains moments de tensions sont totalement éclipsés par la romance et par les répliques vaines de Violet qui reste totalement obnubilée par le ténébreux Xaden... Difficile de dévelloper un univers de fantasy belligérant si le lecteur est coincé dans un point de vue égoiste et prévisible, celui de Violet donc... Passons sous silence également une description plutôt pauvre à commencer par les dragons qui se résument à dragons rouges, dragons marrons, dragons verts malgré quelques noms empruntés à l'Histoire Naturelle... Je ne parle même pas des personnages qui semble tout calqués sur le mode BCBG avec une pointe d'inclusion obligé...
C'est un titre qui manque de profondeur et dont la romantasy n'est pas bien équilibrée.
La guerre devient presque un bruit de fond, sans consistance face aux réactions hormonales de nos personnages. C'est dommage, car malgré tout, pour sa première incursion dans l'imaginaire, Rebecca Yaros délivre tout de même des moments forts ici et là... Mais il faudra attendre les derniers chapitres et la bataille finale pour être un minimum touché par l'histoire.

C'est donc une lecture en demi-teinte qui ne m'a pas dégouté non plus , il ne faut pas déconner, mais qui m'a fait lever les yeux au ciel à plusieurs reprises. Cela dit, pour une première incursion dans la romantasy, je dois avouer m'être attendu à pire. Et, personnellement, je compte bien lire d'autres titres de ce genre, après à voir suivant le talent des auteurs, l'originalité et la manière qu'ils ont de faire cohabiter romance et fantasy.
Rebecca Yaros, même si son écriture manque de souffle et d'inventivité ( à cause aussi d'une traduction peu originale) , parvient aui final à orienter sa fiction et à distiller quelques bons moments de tensions comme la marche entre les dragons ou la bataille finale de ce volume qui dévoile un autre ennemi. de ce fait , je lirais tout de même le second tome en espérant m'attendre quand même à bien mieux...
C'est loin d'être parfait , en terme de fantasy, on n'est clairement pas dans le haut du panier mais cela mérite un petit coup de lecture, surtout pour les mordues du genre.

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Je ne vais pas le cacher, lorsque j'ai entendu parler du phénomène Fourth Wing j'ai de suite eu des a priori négatifs. J'avais peur que comme pour le prieuré de l'oranger, je passe à côté de ma lecture à cause de trop d'attentes. du coup, j'ai lu et relu les avis que je trouvais. J'étais très tentée par les dragons, beaucoup moins par la romance, parce que le phénomène romantasy et moi ça fait deux. Mais grâce à un prêt, je me suis lancée sans la moindre attente et j'ai passé un très bon moment !

J'ai vu le roman comparé à A court of thorns and roses (ACOTAR), probablement le seul roman du genre que j'ai lu et adoré autrefois, mais il est en fait très différent, à la fois plus simple et plus riche sur d'autres points. ACOTAR nous emmenait dans un univers de contes et de fées sombres, Fourth Wing lui est dans une fantasy plus classique avec des dragons et vous connaissez peut-être mon amour pour ceux-ci. C'était clairement le point qui allait faire basculer mon adhésion et heureusem*nt, contrairement à pas mal de ses consoeurs, Rebecca Yarros utilise vraiment bien ceux-ci, me voilà donc conquise. Oui, il m'en faut peu ^^!

Pourtant, j'ai eu quelques frayeurs au début, franchement les premières lignes avec l'héroïne fragile obligée par une mère tyrannique à aller dans un endroit mortel et la même héroïne qui s'extasie comme une gamine, avec des mots vraiment de midinette, devant le beau ténébreux du coin, c'était fort maladroit. Heureusem*nt, grâce à la plume quand même très addictive et immersive de l'autrice, j'ai petit à petit oublié ces écueils au profit d'une intrigue qui fut pour moi une sorte de Harry Potter, plus sombre et mature, où on suivait une cohorte de jeunes adultes tout le temps sur la brèche pour tenter d'acquérir leur place comme dragonnier tandis que les autres, en mode Hunger Games, essayaient de les éliminer pour prendre leur place. Mortel ! L'autrice a vraiment su prendre dans tout ce qui est sorti avant elle, les éléments de ces univers qui allaient enrichir et rendre le sien tout aussi addictif, mais quand même différent grâce aux petit* twists qu'elle choisissait. Ainsi cet univers de dragons, de conquête, de révolte, malgré son classicisme m'a totalement parlé !

Cela n'a rien d'innovant, mais j'ai été happé par la découverte progressive du monde où évolue Violette, la fille de la Générale qui a maté une certaine rébellion il y a des années et qui va atterrir dans l'Académie où sont entraînés les dragonniers qui doivent défendre le royaume. A l'intérieur de l'Académie tout n'est que menace pour elle et l'autrice joue astucieusem*nt là-dessus pour faire monter la tension mais également pour donner de plus en plus de matière à une héroïne semblant bien trop faible au début. Se mélangent ainsi des menaces à tout va pour sa vie et des réponses qui la font grandir et apparaître bien plus intéressante à nos yeux. J'ai beaucoup aimé ce personnage, attachée aux livres grâce à son père, capable d'empoisonner ses adversaires et luttant âprement contre les faiblesses de son corps, mais aussi sachant avoir de la répartie face aux garçons de sa vie, que ce soit un adversaire qui la menace d'entrée, un meilleur ami un peu trop protecteur ou un aîné arrogant et menaçant aimant un peu trop la titiller. Violet est forte sous ses airs fragiles et le sera de plus en plus ! Un classique du Y.A. mais un classique qui fonctionne très bien ici.

Cette construction mélangeant danger et univers qui s'en nourrit, on la retrouve également dans ce qui constitue le monde où elle évolue. J'ai beaucoup aimé partir de la lorgnette qui constitue l'enfance protégée de Violette, pour aller vers la rencontre avec les enfants des anciens rebelles dans l'Académie, et découvrir via leur présence et notamment celle de leur chef quelque chose d'encore plus vaste où tout se mélange : les légendes de son enfance, les secrets des adultes, ce que cachent ces anciens rebelles et le rôle des dragons bien entendus ! Quand on fait un pas de côté, c'est classique, on l'a lu dans nombre de dystopie. Quand on est plongé dedans, c'est très addictif à suivre. On veut percer ces secrets.

Il faut dire que l'écriture a une belle dynamique. En plus de suivre Violet dans chacun de ses pas qui est un danger mortel pour elle, nous allons prendre un vif plaisir à la voir évoluer dans ses relations. Il y a bien sûr les sympathiques amis qu'elle se fait qui crée un effet de groupe non négligeable autour d'elle. Mais ce sont surtout les garçons de sa vie qui vont dynamiser l'ensemble. Il y a d'abord le triangle amoureux évident qui se crée. J'ai souvent levé les yeux au ciel, c'est archi classique et parfois fort maladroitement écrit avec des clichés qui font perdre l'intensité du reste tant ça fait « midinette », mais cela s'estompe petit à petit grâce au personnage de Xaden qui joue à merveille au chat et à la souris avec elle, tel un super antagoniste, mais en la poussant dans ses retranchements pour la faire grandir tout en comptant vraiment sur elle, contrairement à Dain qui est le cliché du mec qui veut bien faire mais ne se rend pas compte qu'il la bloque dans son ascension, vraiment un type toxique derrière ses allures gentilles. Mais surtout, il y a son dragon Tairn, un être grinçant, caustique, grincheux, que j'ai adoré et dont l'autrice nous a permis de régulièrement entendre la voix ! Vives les dragons.

Ce fut vraiment mon petit coup de coeur du roman. J'ai adoré, bien qu'à nouveau ce n'ait rien d'innovant, la relation forte qui commence à se nouer entre Violet et son ou plutôt ses dragons. J'ai beaucoup aimé les choix de ceux-ci, leur écho avec les traits de personnalité de l'héroïne, les pouvoirs qu'ils vont lui apporter et toute la mythologie autour de ceux-ci. L'autrice a vraiment bien pensé la chose, à coup de marque, de sceau, d'espèces de dragons différentes, de lien entre les dragons et leurs dragonniers, et j'en passe. C'est très riche et vite passionnant pour le lecteur. Ici cela donne vraiment un plus à l'histoire dans tous ses aspects : l'intime avec la relation de Violet et ses dragon ; le politique avec leur rôle dans la protection du royaume ; la mythologie avec les secrets et le passé dont ils sont dépositaires ; et même le romantique avec le lien d'accouplement de certains d'entre eux. Tout y est !

J'ai donc vite été passionnée par l'histoire de Violet. J'ai aimé suivre son entraînement dur et douloureux à l'Académie et les rencontres, amitiés et amours, qu'elle va y connaître. J'ai bien sûr totalement craqué pour le personnage rude et grinçant de Xaden qui est un peu un Rhysand bis version édulcorée mais prometteuse. J'ai surtout adoré les mystères de l'univers et leur dévoilement progressif. C'était parfois prévisible, souvent très addictif. La place des dragons fut parfaite pour moi avec leurs nombreux échanges et leur réelle participation à l'intrigue. Et le petit côté Académie à la Harry Potter, forcément, je ne pouvais qu'aimer. J'ai juste trouvé la plume un peu faiblarde dans le choix des mots parfois quand il s'agit d'entendre les pensées et échanges des personnages, ça faisait trop « jeunesse » à mon goût, notamment dans la romance… de même, les fondements de l'univers sont assez simples et prévisibles quand on a déjà lu quelques dystopies et romans fantasy Young Adult phares de ces dernières années, mais ne boudons pas notre plaisir.

Fourth Wing est un phénomène depuis sa sortie et entre la belle édition d'Hugo et la lecture addictive que j'en ai fais, je comprends mieux pourquoi. Un univers qui reprend intelligemment les classiques du genre, des personnages qui grandissent avec nous au fil de la lecture, un monde rempli de mystères et menaces, et des dragons parfaitement utilisés, il ne m'en fallait pas plus ! Certes, j'aurais aimé moins de clichés romantiques issus du Young Adult mais ce n'est heureusem*nt pas (encore ?) le coeur de l'histoire et me laisser porter par cette ambiance de mort à chaque tournant dans les hauteurs ventées de l'Académie ou à dos de dragons a suffit à me faire voyager. J'ai même hâte de lire le tome 2 dans quelques jours au vu du cliffhanger.
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Depuis des décennies, la guerre fait rage entre le royaume de Navarre et celui de Poromiel. Dragonniers et monteurs de griffons s'affrontent dans une lutte acharnée. Chaque année, l'Académie de la Guerre de Basgiath forme de nouvelles recrues à intégrer le Quadrant des guérisseurs, des scribes, des fantassins ou des cavaliers, ces derniers étant l'élite de la nation, sur laquelle repose le sort du pays tout entier.
Violet Sorrengail, de par sa nature chétive, s'apprêtait à suivre les traces de son père, un scribe renommé, mais c'était sans compter sur l'influence de sa mère, haute dirigeante du pays et dragonnière de renom. Violet, malgré ses faiblesses, n'a d'autre choix que d'intégrer la formation pour devenir cavalière. Pour cela, elle va devoir compter sur son intelligence pour affronter les épreuves ultra sélectives qui l'attendent car, chez les cavaliers, le Quadrant avec le taux de mortalité le plus élevé, tous les coups sont permis et la fille de la générale Sorrengail s'avère être une cible de choix…

Curieuse de découvrir ce nouveau genre émergent qu'est la “Romantasy”, je voulais commencer par une “valeur sûre” et au vu des avis sur Babelio, je me suis dit que “Fourth Wing” devait être un bon choix… Best-seller depuis déjà plusieurs mois, ce premier tome d'une série qui en comptera cinq, avait de quoi séduire: une héroïne dégourdie, des épreuves aussi sélectives que meurtrières, des créatures aussi puissantes qu'impétueuses, le tout porté par une histoire d'amour aussi passionnée qu'incontrôlable! Bref, un beau mélange entre “Hunger games” et “Game of thrones”!

Alors, si je n'avais pas d'attentes particulières, si ce n'est celle de passer un bon moment d'évasion, dépaysant de mes lectures habituelles, je ne m'attendais certainement pas à être emballée à ce point! Je suis littéralement tombée sous le charme de Violet, Tairn et Andarna. La magie insufflée par Rebecca Yarros opère très vite pour nous transporter dans un univers à la fois violent et complexe. Au fil de ces 600 pages, les personnages s'enrichissent, se déploient au gré des liens qu'ils tissent, déployant leurs ailes… ou pas pour les moins chanceux…

L'intrigue, parfois cruelle et impitoyable avec ses personnages, est tout simplement haletante et difficile à lâcher, encore plus à l'arrivée des dragons! le monde créé par l'autrice, constitué d'intrigues de cour, de dangers, mais aussi de courage et de dépassem*nt de soi, est tout simplement captivant et terriblement immersif. Certaines scènes sont crues, ou très explicites, davantage destinées à un public adulte qu'ado, ce qui contraste avec le langage parfois très familier, voire grossier, qui a tendance à faire baisser la tranche d'âge des protagonistes, pourtant âgés de 20 à 23 ans…

Néanmoins, malgré ces familiarités qui contribuent à donner un ton jeune et dynamique au texte, j'ai trouvé la plume de Rebecca Yarros étonnement soutenue et riche. Même si certaines expressions ont tendance à revenir un peu plus souvent que la moyenne, mon impression générale reste très positive quant à la richesse de l'écriture. Les éditions Hugo ont réalisé un beau travail sur la traduction, offrant un récit au vocabulaire varié, qui contribue largement au plaisir de lecture!

Bref, j'ai ADORE cette lecture! Alors, sans surprise, après avoir refermé ce premier tome, je n'ai qu'une hâte, me plonger dans le suivant, dont la sortie est prévue pour le cinq juin prochain… C'est tellement loooooin!

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Les dragons sont au cœur de cette série qui se situe au confluent de Game of Thrones (sans la complexité politique), des Harry Potter (parce que les Moldus de Yarros sont à l’école des sorc… oups, des dragonniers), de Twilight (pour la relation toxique entre une jeune femme vulnérable et le ténébreux mâle qu’elle parviendra bien sûr à changer), de Hunger Games (la mort guette les « élus » à chaque tournant) et de Fifty Shades of Grey (pour la relation toxique bis, le soft p*rn et parce que, officiellement, le roman est destiné au lectorat adulte).

Lire la critique sur le site : LeDevoir

Selon ce qui vous intéresse ou ce qui attire le plus votre sensibilité de lecteur, vous pouvez être aspiré dans cet univers comme rester au bord du chemin. Ce livre vous plaira si vous aimez les aventures avec des dragons avec une petite histoire d’amour, et vous allez détester si vous n’aimez pas la romance vu que vous trouverez les aventures de Violet insupportables.

Lire la critique sur le site : Elbakin.net

Citations et extraits (213)Voir plusAjouter une citation

J’essaie de ne pas choisir les combats que je sais ne pas pouvoir gagner.

Est-ce que j’ai dépassé les bornes en m’adressant ainsi à un chef d’aile ? Absolument. Est-ce que j’en ai quelque chose à foutre ? Pas du tout.

Rien n’est plus sacré que les archives. Même les temples peuvent être reconstruits. Les livres, eux, ne peuvent être réécrits.

Le bon chemin n’est pas le seul possible.

Bon sang, je ne veux pas trouver une seule chose admirable chez Xaden Riorson, et pourtant il est là, fâcheusem*nt admirable. Trou du cul.

Videos de Rebecca Yarros (6)Voir plusAjouter une vidéo

Iron Flame de Rebecca Yarros - Bande annonce
La suite du phénomène Fourth Wing est enfin disponible !
Résumé du livre :
Tout le monde s’attendait à voir Violet Sorrengail échouer lors de sa première année à l’Académie de la guerre de Basgiath, y compris elle-même… Pourtant cette aventure endiablée n’était qu’une première épreuve, destinée à éliminer les faibles, les indignes et les malchanceux.
Le véritable entraînement commence maintenant, et Violet se demande déjà comment elle va s’en sortir. Ce n’est pas seulement l’épuisem*nt, la brutalité, ou le fait que le programme soit conçu pour pousser les cavaliers au-delà de leur capacité de résistance à la douleur. C’est surtout que le nouveau vice-commandant semble s’être donné pour mission de montrer à Violet à quel point elle est impuissante… A moins qu’elle n’accepte de trahir l’homme qu’elle aime. Mais Violet possède le plus féroce des atouts : une volonté de fer. Et elle compte bien la mettre à profit de la leçon la plus importante que Basgiath lui ait enseignée : un dragonnier établit ses propres règles !

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